Ça fait probablement 1 an que j’y ai pensé, mais bon ça peut prendre du temps avant mettre à l’écrit qu’on pense tout bas. L’an passé, le Temple de la renommée du soccer québécois avait intronisé Patrice Bernier parmi les immortels du ballon rond de la Belle Province quelques semaines après sa retraite, alors qu’un joueur est supposé d’attendre 5 ans après sa retraite. Je crois que Patrice mérite un honneur comme celui-là. Cependant, une personne aurait mérité cet honneur aussi bien que lui et cette personne est Rhian Wilkinson.
C’est clair que Patrice est une personne reconnue dans le monde footballistique québécois. Durant ses 6 dernières saisons,la totalité des matchs de la MLS, la Ligue des Champions de la CONCACAF et de la Coupe des Voyageurs de l’Impact de Montréal ont été diffusés sur les ondes des chaînes sportives québécoises. C’est sans compter toutes les possibilités de le voir jouer au Stade Saputo que ça soit en club ou lors de son dernier match en sélection dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve alors qu’il était membre de l’Impact. Patrice était vu comme notre fierté. Un joueur d’ici qui a bravé vents et marées pour avoir une carrière de footballeur professionnel qui a duré 18 ans.
Cependant, Rhian Wilkinson est tout aussi méritante. Rhian a été une représentante forte du Québe dans la sélection canadienne pendant 14 ans. Elle a participé à 4 Coupes du Monde ainsi qu’à 3 Jeux Olympiques où elle a remporté deux médaille de bronze Olympiques. Elle a remporté le titre de joueuses senior par excellence de la Fédération du Soccer du Québec (FSQ) à 5 reprises, un sommet chez les femmes. Ses centres millimétrés lors des Olympiques de 2012 ont mené à plusieurs buts du Canada. Il est vrai qu’elle n’a pas joué très souvent au Québec après sa carrière universitaire. Elle a également remporté 2 Maurice en tant qu’athlète dans un sport collectif au niveau international en 2008 et 2012. Elle fut également championne de Norvège en 2012. Bref, une carrière bien remplie qui a été reconnue dans le monde du sport québécois. Je n’ai même pas encore mentionné sa carrière d’entraîneuse où elle a mené l’équipe canadienne des moins de 17 ans à sa première participation en demi-finale, parce qu’on mentionne sa carrière
Alors, pourquoi doit-elle attendre 5 ans alors qu’elle a eu une carrière internationale tout aussi impressionnante que Bernier. Je doute qu’elle fasse sa Dominique Michel en tant que footballeuse de haut niveau. Alors, serait-il possible qu’on lui donne un honneur qu’elle mérite en l’honorant pour montrer qu’elle a été une ambassadrice du soccer québécois dans le volet féminin tout aussi important que Patrice Bernier l’a été dans le soccer masculin?